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jeudi 22 octobre 2015

2015 - Space 1992 : Rise of the Chaos Wizards (artiste/groupe : Gloryhammer)



Artiste/groupe : Gloryhammer

Album : Space 1992 - Rise of the Chaos Wizards

Année de sortie : 2015

Genre : hard rock/metal

Sous-genre : power metal









Il y a des groupes dont la popularité grimpe de plus en plus, un peu comme s'ils voulaient nous transporter au septième ciel, voire dans les étoiles. Gloryhammer en fait partie et le fait dans tous les sens du terme !


Quelques mots sur le groupe

Drapeau du Royaume-UniGloryhammer est un groupe de power metal originaire du Royaume-Uni et formé en 2010. On doit surtout cette idée au fondateur Christopher Bowes, le leader et chanteur du très réputé groupe Alestorm, qui officie ici aux claviers. Ce n'est pas une chose inédite, puisque beaucoup de musiciens forment des projets parallèles, pour permettre de découvrir d'autres univers.

Le groupe enregistre une démo en 2010 qui passera inaperçue, ce qui n'est pas dramatique. En effet, le label autrichien Napalm Records (également label d'Alestorm) les remarque et leur font signer un contrat. Ils sortent alors leur premier album en 2013 "Tales from the Kingdom of Fife", dans lequel figurent ces chansons de démo, réenregistrés pour l'occasion.

Ainsi, le groupe est composé donc de Christopher Bowes aux claviers, Thomas Winkler au chant, James Cartwright à la basse, Ben Turk à la batterie et Paul Templing à la guitare.

Cet album est leur deuxième opus et nous transporte, après le monde "tolkiennien" du premier album, dans l'espace et donc un monde SF.

L'album :

Tout d'abord, il convient de définir ce qu'est le power metal pour comprendre l'orientation musicale du groupe. Le power metal peut être considéré comme un sous-genre direct du heavy metal, mais avec des éléments de speed metal. En clair, les rythmes sont plus rapides et l'accent est mis sur les mélodies pour donner un côté épique. Et quoi de mieux pour avoir cette atmosphère que de parler de thèmes relatifs au monde Fantasy, voire de Science-Fiction, ce qui est l'autre caractéristique de ce genre musical.

L'album s'ouvre, comme dans quasiment tous les albums de power metal,  sur un morceau instrumental pour nous mettre dans l'ambiance ("Infernus Ad Astra"). Et nous savons déjà dans quel monde nous sommes : déjà grâce à l'arrangement musical, notamment avec l'utilisation de sons électroniques qui nous font déjà graviter en dehors de la Terre, mais surtout par la voix robotique du puissant mage Zargothrax (qui est en fait le nom d'emprunt de Christopher) qui annonce que la guerre, qui "a débuté" dans le premier album, continue dans la galaxie. Et c'est là que tout commence, puisqu'après cette annonce, le rythme s'accélère, les instruments se rajoutent et font déboucher sur les chansons de l'album. Et cela débute radicalement par la chanson titre "Rise of the Chaos Wizards". Le terme "radicalement" est approprié, puisqu'on a d'entrée de jeu un rythme rapide couplé à un arrangement symphonique épique. On entend bien sûr les guitares, la batterie, mais également des trompettes, des cordes, ainsi que des chœurs chantant des parties en latin. Cette dernière caractéristique, totalement nouvelle pour cet album, montre que le groupe arrive à se renouveler, car il est vrai que les groupes de power metal ont le défaut de proposer toujours les mêmes choses, sans chercher à dévier de leur style principal. C'est le cas notamment de Rhapsody of Fire, qu'on peut citer comme influence principale de Gloryhammer...Mais revenons à cet album. Mis à part ce renouvellement par les chœurs, nous pouvons tout de même noter le travail accompli dans l'arrangement symphonique. Nous savons, par ces sonorités, que nous ne sommes plus dans le royaume de Fife (dans le premier album), mais bien dans l'espace. La présence massive des trompettes y est pour quelque chose, puisque c'est l'instrument de prédilection lorsqu'on souhaite évoquer des batailles épiques. Mais c'est surtout la présence des sons électroniques, à la limite de l'électro dance, qui reste l'élément majeur dans l'arrangement symphonique. Nous pouvons par exemple évoquer "Universe on Fire", le premier extrait dévoilé par le groupe, qui nous fait poser la question, dès les premières secondes, si c'est du metal ou de la pop. En entendant les riffs de guitare, la réponse nous est donné. Quoi de mieux pour un album de power metal que de finir sur un titre très long et très épique pour tout clore en beauté, comme le fait Gloryhammer.

Maintenant, évoquons ce qui reste le trait de caractéristique principal de Gloryhammer et qui fait sa force : l'humour. N'oublions pas une chose : Gloryhammer fait du power metal. Ils sont donc dans un monde imaginaire, alors autant s'amuser ! Et c'est peut-être ça qui fait que certains groupes de Power metal ont du mal à résister dans le temps : ils restent trop sérieux. Et ce trait d'humour se retrouve dans les textes de Gloryhammer. L'exemple typique reste la chanson "The Hollywood Hootsman" qui est une chanson écrite en l'honneur...du guitariste James Cartwright, où il est question de sa recherche de gloire à Hollywood pour tourner dans un film et qu'un jour le prince Angus (nom d'emprunt du chanteur Thomas Winkler) l'appelle pour une bataille épique.

En conclusion, que retenir ? Gloryhammer est le groupe qui réussit, avec son délire intergalactique, à redynamiser le Power metal au point de faire à ce jour le meilleur album de leur carrière. Ce qui est sûr, c'est que d'autres batailles épiques attendent nos 5 combattants qui ne sont pas prêts de s'arrêter !

Chose encore inédite : le groupe a sorti une édition Deluxe de l'album contenant toutes les chansons en version instrumentale. De quoi prolonger le plaisir et nous faire voyager dans la Voie Lactée, pour l'éternité. 

Note attribuée : 5/5

Extrait de l'album :







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