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jeudi 23 mars 2017

2017 - What The Oak Left (Atlas Pain)

Artiste/groupe : Atlas Pain

Album : What the Oak Left

Année de sortie : 2017

Genre : hard rock/metal

Sous-genre : Epic folk metal









L'année 2017 commence sur des chapeaux de roues ! Après quelques pépites (comme Ex Deo ou bien Xandria....) sorties en janvier et février, il est temps de s'intéresser à ce que nous offre le tout jeune groupe Atlas Pain.


 

Quelques mots sur le groupe : 

Atlas Pain est un groupe de "epic/folk metal" italien originaire de Milan et formé en 2013 par Samuele Faulisi (celui au centre de la photo).

Après une première démo publiée en 2014, ils sortent en 2015 leur premier EP "Behind the Front Page" qui n'avait pas été très bien accueilli par la critique, celle-ci qualifiant l'EP de "cliché", "pas original"...La Grosse Radio (très célèbre webzine metal français) avait même traité l'album de "bouse"...

La tendance semble s'inverser avec "What the Oak Left", leur tout premier album sorti il y a tout juste quelques semaines et que nous allons étudier maintenant. 


L'album : 

Atlas Pain se définit comme un groupe de "Epic/Folk metal", ce qui signifie que leur musique se doit d'être traditionnelle, mais en incluant tout de même une dimension héroïque. Mais est-ce vraiment le cas ? 

Tout débute avec le morceau instrumental "The Time and The Muse", avec quelques accords de piano et un tic tac rappelant le sujet de la chanson. Il y a alors une sorte de crescendo, puisque tout débute calmement avec une voix marmonnée et chantée avant que les cordes et chœurs ne prennent le relai avec la guitare. Et c'est ainsi que tout l'album est lancé, avec un mot d'ordre : l'esprit d'aventure.Car c'est effectivement le premier élément à noter et qui confirme qu'Atlas Pain cherche à se démarquer sur cette immense scène du folk metal. Certes, nous retrouvons certaines allusions à des grands groupes, comme Ensiferum ou bien Wintersun, en particulier pour les refrains chantés (comme pour "To the Moon" ou bien "The Counter Dance").

Mais ce qui reste vraiment l'élément clé de l'album, ce sont les arrangements symphoniques. Ils sont faits de tels qu'on se croirait dans un film d'aventures. Et c'est bien le but recherché du groupe ! (Leurs costumes steampunks y sont peut-être pour quelque chose...). Ainsi, toutes les émotions y passent, que ce soit "l’émotion" ("Ironforged", "Till the Dawn Comes"...) où le piano joue un rôle central, tant ses sonorités offrent des moments planants, mais également "l'action" ("The Storm", Annw's Gate", "Bloodstained Sun"...) où les cordes, accompagnées par les chœurs, offrent des rythmes rapides, dansants voire même...folkloriques. On peut dire que ça tombe bien...Cependant, Atlas Pain reste un groupe de metal, surtout lorsqu'il s'agit de délivrer des riffs efficaces, une batterie ravageuse, une voix gutturale certes un peu en retrait mais bien présente, etc. En bref, toutes les émotions passent et toutes les situations s'enchaînent. 

Enfin, il est impossible de clore cette chronique sans parler du majestueux "White Overcast Line" qui clôt l'album en instrumental, de manière à boucler la boucle. Ici, tout ce que nous avons dit plus haut est présent dans ce titre, avec comme particularité d'être divisé en 6 parties ("Above the Stars", "From the Origin"...) qui nous font passer d'une situation à une autre, et tout ça sur plus de 11 minutes...

En conclusion, que retenir ? Pour un premier album, Atlas Pain réussit à se relever des difficultés du passé pour nous proposer un album efficace et faisant la part belle aux mélodies. Ainsi, le groupe apporte un petit vent de fraîcheur non négligeable et dont il convient de suivre attentivement. L'avenir semble radieux pour le groupe...un peu comme le soleil d'Italie, qui sait ? :)

Extrait de l'album : 

Atlas Pain - To The Moon



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