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mercredi 4 novembre 2015

2015 - Blessed and Possessed (artiste/groupe : Powerwolf)

Artiste/groupe : Powerwolf

Album : Blessed and Possessed

Année de sortie : 2015

Genre : hard rock/metal

Sous-genre : power metal









En à peine 12 ans d'existence, Powerwolf a su devenir une véritable icône dans le monde du power metal. Mais ce piédestal va t-il commencer à s'effriter ?


Quelques mots sur le groupe :

Drapeau de l'AllemagnePowerwolf est donc un groupe de power metal originaire de Sarrebruck, en Allemagne, et formé en 2003. A la base, ce sont deux vieux amis (Benjamin Buss alias Matthew Greywolf et David Vogt alias Charles Greywolf) qui jouent déjà ensemble depuis plusieurs années. Ils décident de former un nouveau groupe en recrutant Falk Maria Schlegel aux claviers et Stéfane Funèbre à la batterie (qui sera d'ailleurs remplacé par Roel Van Helden plusieurs années après).

Leur seul problème : ils ne trouvent pas de chanteur. C'est lors d'un voyage en Roumanie que les "frères Greywolf" font la rencontre de Karsten Brill, qui étudie l'opéra et les arts classiques à l'Université de Bucarest. Ce dernier deviendra donc le chanteur du groupe sous le nom d'Attila Dorn.

Le line-up désormais complet, ils peuvent alors sortir un premier album en 2005 "Return in Bloodred" sous le label Metal Blade Records. Ils sortiront ainsi 3 autres albums jusqu'en 2013 et leur signature chez Napalm Records.

Cet album est donc leur sixième opus et s'inscrit dans la régularité du groupe de sortir un album tous les 2 ans.

L'album :

Tout d'abord, souvenez-vous : dans ma chronique sur l'album de Gloryhammer, j'avais brièvement évoqué le fait que les groupes de power metal ont du mal à se renouveler. Et c'est ça qui fait défaut chez Powerwolf et qui l'a toujours été. Il n'y a donc aucune grande surprise, puisque l'album s'ouvre sur la chanson titre "Blessed and Possessed" avec une rythmique (roulement de batterie) qui fait curieusement rappeler la chanson "Amen and Attack" de l'album précédent. Mais ce n'est pas le seul élément qui a été repris, non seulement pour cette chanson, mais également pour tout l'album. Nous avons également les mêmes structures musicales, que ce soit la voix d'Attila démarrant la chanson sans introduction, les refrains répétés, les crescendos pour faire petit à petit place au refrain détonnant...En résumé, nous pouvons appeler ça de l’auto plagiat, qui n'est d'ailleurs un phénomène absolument pas nouveau, surtout pour Powerwolf...Nous pourrions passer notre temps à jouer au jeu du Mémo pour retrouver les chansons se ressemblant, mais passons à autre chose. Il y a tout de même un élément que nous pouvons relever : l'absence d'introduction musicale. Ainsi, cela reste une surprise, puisque l'introduction instrumentale est un élément quasi indispensable dans les albums de power metal et donc dans les albums de Powerwolf...Ainsi, c'est une façon de ne pas tourner autour du pot et d'attaquer directement... (comme ça d'ailleurs été le cas pour leur premier album) Le dernier titre, long, "Let There be Night" semble rappeler aux fans qu'ils écoutent un album de power metal, au cas où ils auraient oublié ! Il est vrai que Powerwolf bénéficie d'une particularité : celle de fournir des chansons efficaces, rapides pour certaines et nous faisant passer de bons moments, au point de chanter avec eux.

Quid des paroles ? Ce terme latin a été volontairement utilisé pour souligner l'omniprésence du latin dans les chansons de Powerwolf, ce qui est et a toujours été le cas. Tout s'explique par leur univers musical très singulier : celle d'un monde fantastico-médiéval où l'on a intérêt à faire ses prières et de ne pas avoir pêché, au risque de se faire sucer le sang par le curé Attila. Il y a donc un élément qui fait la force de Powerwolf et qui lui assure une réputation sans égal : l'humour autant pendant leurs concerts que dans leurs chansons. Ici, il n'y a pas grand changement, puisque nous avons toujours autant de "Halleluyah", "Amen", "Mater Maria"...sur des sujets pourtant sombres, évoquant les vampires, les loups-garous...

En conclusion, que retenir ? Powerwolf confirme bien qu'il est un des poids lourds de la scène metal, au point d'affoler les festivaliers avec des concerts rapidement "Sold Out" ! C'est donc un sixième album efficace qui ne nous laisse aucun temps mort. Espérons seulement que les prochains albums apportent un vent de fraîcheur qui pourrait faire du bien à Powerwolf...

Note attribuée : 2.5/5

Extrait de l'album :








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